jeudi 26 août 2010

Quelques photos

Pour commencer, la classique photo du coucher de soleil sur Yaoundé, la ville aux 7 collines :
Une vue depuis le mont Fébé, qui domine la ville :

Moi, bravo pour ceux qui auront reconnu, appuyé à un cacaoyer, les fruits seront mûrs dans 2 mois environ (après la saison des pluies), et on va pouvoir fabriquer du chocolat!

Un tournoi d'été à Yaoundé, c'est très sérieux, il y avait une équipe qui attendait sur le bord du terrain, un arbitre, un arbitre de touche (avec des branches comme drapeau!). Les Camerounais disent que le foot est la première religion du pays, je pense qu'ils n'exagèrent pas!

Le chantier de construction des nouveaux locaux du centre, qui comporteront 6 salles de cours! une vraie révolution! au premier plan, mon hôte, Paul Zambo, représentant local de l'association, ingénieur informaticien, inventeur et président d'un des principaux partis du pays, le pire, c'est que c'est vrai!

Mais Paul est avant tout un gros nounours qui s'occupe de nous à merveille!, à coté de lui Kelly, ma collègue.

Voici une idée de ce à quoi peut ressembler une banlieue à Yaoundé, le petit chemin qu'on voit en bas de la photo c'est des planches qui servent à traverser le marécage. A coté, des arbres et quelques maisons, Je suis à 10 min à pieds de chez moi.

Un mariage Camerounais



Il y a quelques semaines j'ai eu l'occasion d'assister à un message Camerounais. L'occasion de découvrir les coutumes locales, mieux comprendre la culture, faire un tour en brousse et ... gouter des trucs bizarres...
Pour commencer, le voyage. On avait deux heures de routes, jusque là normal. Mais à 7 dans une berline, en s'arrêtant régulièrement pour boire un coup, manger de la viande de brousse, des vers blancs ça devient un autre histoire. C'est la façon de voyager au Cameroun, on est pas pressé, on a le temps de s'arrêter 5 min pour partager un bon moment, ou juste pisser un coup. Et puis quand les chants traditionnels s'en mêlent ça devient vraiment sympa!
En arrivant on a été accueillis comme des hôtes de marque, c'est à dire qu'on a mangé dasn la cuisine, tous ensemble, et dans le meme plat. Les autres convives se sont fait servir dans des assiettes dans le salon, c'est vrai qu'il rigolaient beaucoup moins que nous! Pour manger on eu droit à la viande de brousse, avec un singe, des canards et des poules comme voisins. Il y avait des chenilles aussi, c'est pas mauvais! il suffit de franchir le pas pour en mettre une dans la bouche.
Ensuite on a eu droit au vin de palme, comme son nom l'indique c'est un vin fabriqué à partir de la sève du palmier. On coupe un tronc, on met un seau au bout, la seule difficulté est d'aller enlever l'écorce séchée tous les matins et les soirs en raclant. Ensuite on rajoute quelques écorces, et c'est prêt! frais et un peu sucré c'est très bon! (Et puis ça monte vite à la tête aussi...mais ça c'est une autre histoire)
Le lendemain (plutôt en forme malgré le vin de palme et la soirée à danser, il paraît que ça a des vertus) on a assisté à un mariage, très bien organisé, comme en France, avec un planning et tout, mais un planning à la Camerounaise. La cérémonie de la dot devait commencer à 8h, elle a commencé à 10h, et le retard s'est accumulé pour que la soirée qui devait commencer à 18h commence à Minuit.
La dot est un belle cérémonie, même si on a rien compris vu qu'elle se passait en patois, ça avait l'air vachement bien! Au Cameroun (du moins dans le sud) c'est la famille du mari qui dot la mariée, pour "compenser" les travaux qu'elle faisait à la maison. Comme les villages Camerounais sont très communautaires, la dot est ensuite redistribuée à tous les habitants. Dans la dot il y avait du riz, du vin, des machettes, des jus, des tissus, des cigarettes, enfin des trucs très pratiques quoi! la dessous c'est le père de la mariée qui explique au marié qu'il a intérêt à se tenir à carreau, avec la dot en premier plan.
Ensuite il y a eu la cérémonie à la mairie, l'intervention du prêtre nous a beaucoup étonné (les français).
Puis l'église, avec les gospels et tout! ça a très bien commencé, mais le pasteur était quand même un peu barbant. A noter le happy end à la Walt Disney, avec tous les gens qui chantaient et dansaient, digne de Pocahontas!
Ensuite il y a eu le repas et la fête dans la salle des fêtes, on a dansé jusqu'au matin! Puis on est repartis, en s'arretant dans le village de Stéphane, notre chauffeur, ou on a mangé des noix de coco fraiche, pris une Guiness (deux en fait).Après un dernier arrêt dans un bar pour danser pendant une petite heure avec les vieux du coin, on était rentrés à Yaoundé!
Bilan du week end, Lucile a eu son pied qui a doublé de volume à cause des moustiques, et Kelly a été malade pendant une bonne semaine après ces quelques excès. Que du positif quoi!

mercredi 18 août 2010

La conduite Camerounaise

La conduite Camerounaise

Je disais un peu avant que la conduite est hasardeuse au Cameroun, disons qu’elle ne suit qu’une règle, celle du plus fort.
C’est d’ailleurs officiel sur les grands axes du pays puisque les véhicules les plus lourds ont la priorité (la faute aux camions qui transportent des troncs d’arbres et qui ne peuvent pas freiner sous peine que les arbres ne se détachent et viennent traverser la cabine). Cependant pas d’inquiétudes les bus qui nous transportent n’ont rien à envier à ce genre de camions en terme de poids.
La seule différence avec la ville c’est que cette loi n’y est pas officielle, et le meilleur allié du conducteur est le klaxon. Ceci dit le klaxon a ici sont langage propre, au-delà du « vas te faire voir connard ! », il peut aussi vouloir dire « attention je ne freinerai pas », « reste sur le bord de la route j’arrive », « attention je te double », ou tout simplement merci (mais c’est plus rare).
Au Cameroun n’existe aucune des règles de sécurité familière à tout européen, pas de casque (ou juste pour le fun), pas de ceinture (j’ai voulu la mettre ce matin, des cafards sont sortis de l’attache, true story !), et un respect approximatif du nombre maximum autorisé de passagers (on s’est retrouvés à 14 dans une voiture pour 7, normal non ?), les motos te doublent à droite et t’insultent parce que tu ne les as pas vues…bref, c’est une autre culture !

Vivre à Yaoundé

La ville de Yaoundé fonctionne par quartiers. Il y a donc la grande route, goudronnée, qui les relie, et puis il y a les routes annexes, des pistes.

Sur la grande route circulent les taxis, voitures jaunes, classique. Quand tu attends au bord de la route le taxi ralenti (il ne s’arrête pas, il ralenti) et klaxonne pour te faire savoir qu’il lui reste de la place. En effet ce n’est pas toujours évident à voir puisque les taxis prennent jusqu’à 6 passagers (2 devant, 4 derrière). Une fois que tu lui as dit ta destination (et éventuellement ton prix), le taxi re-klaxonne pour te faire savoir qu’il s’arrête, ou redémarre. Ces taxis font des allers retours sur les grands axes, pour les quartiers il y a les moto-taxis (c’est là que ça devient intéressant). A chaque carrefour avec la grande route une dizaine de motos taxis attendent, ils peuvent prendre jusqu’à 3 passagers (normal non ?) et divers bagages, par exemple d’autres motos. J’en aurais bien acheté une mais je risque de ne pas faire plus de 100m avant de me faire couper en deux par le premier chauffard venu…la conduite est un peu hasardeuse dans ce pays.

Sinon il y a ce que l’on appelle les clandos, taxis clandestins, donc pas jaunes, et sans licence, situé, détail amusant, devant le commissariat, avec un mec qui crie la destination de la prochaine voiture qui part.

Yaoundé est une ville ROUGE. Comme je l’ai dit, la plupart des quartiers ne sont pas goudronnés, et le rouge (très rouge) de la terre contraste avec tous les arbres que l’on peut trouver. En réalité, à l’exception du centre ville, il y a des arbres partout. Dimanche nous sommes allés nous promener en « ville » avec Paul ( Paul Zambo, mon hôte, ingénieur et président de différentes associations ainsi que d’un parti politique) qui nous a montré entre autres des champs de patate, patate douce, haricots, manioc, laitues, arachides, ainsi que des cacaotiers, palmiers, bananiers, goyaviers, papayers, cannes à sucre, avocatiers, manguiers…Quand je vous dit que cette ville déchire !

Une autre particularité de Yaoundé, qui ne m’est pas désagréable d’ailleurs, est qu’on peut manger de tout, partout, tout le temps. Certains marchands promènent leur brouette (ananas, goyave, beignets, yaourt…) quand d’autres ont un petit stand (souvent des call-box, c'est-à-dire qu’ils vendent du crédit pour recharger son portable) voir un sac avec trois tomates qui se courent après. Là on peut trouver des brochettes de viande, des poissons, des fruits, frais ou braisés, des friandises…à titre indicatif les 5 bananes valent 15cts d’euros, le sachet d’ananas aussi, les beignets valent 5 cts, le coca 50 cts (la bière de 60cl entre 1€ et 1€50 pour ceux qui se demandent).

Coucou à tous!

bon je suis désolé pour ce long silence, je n'ai pas d'excuse valable à par la difficulté d'accéder à internet.
Pour ceux qui veulent me joindre voici mon numéros : + 00237 97 73 96 89.
Le plus économique apparemment est d'acheter un carte Cartel dans un bureau de poste, puis de suivre les instruction!