On fait donc quelques emplettes, pour amener des denrées qui ne se trouvent pas, ou difficilement au village (poisson, huile, savon, pain) puis direction la gare routière. Placide m’a dit qu’on y trouverait une voiture… bon. En réalité la gare routière n’abrite aucun bus, comme mon esprit d’européen l’avait imaginé, mais plein de voitures privées (qui payent 500F CFQ ou environ 0,75€ pour entrer dans la gare routière) qui partent en direction des villages. Nous nous sommes donc retrouvés à 9, oui 9 ! Dans la voiture, et c’est parti pour 1h30 de route assez folkloriques.
L’arrivée au village était tout ce qu’attend un européen d’une arivée dans un village, avec les enfant qui me sautent dessus, les parents qui me serrent dans leurs bras (assez étonnés, ils ne s’attendaient ni à voir leur fils, ni à voir un blanc chez eux !) et la soirée s’est passée à discuter en mangeant des arachides (cacahuètes pour les incultes) décortiquées et grillées sur place, ainsi que du « zom », que j’aurais bien du mal à décrire. Dès que j'ai sorti l'appareil photo bien sur ça a été la ruée!
Le lendemain lever 6h pour aller en brousse ! On dit la brousse mais en réalité leur village est entouré de trois types de végétation, la brousse, la forêt équatoriale quoi, avec de trés grands arbres, tréééééés grands!
La savane, ou la végétation est plus basse, c'est là au'on peut voir beaucoup d'animaux
et puis les champs cultivés
C’est aimé, le cousin de Placide qui nous a guidé pendant une demi heure pour arriver à ses palmiers, dont il extrait le vin de palme. Il fait donc tous les jours, matin et soir, un aller retour d‘une heure pour recueillir entre 5 et 10 litres de vin par voyage. Mais qu’est-ce que c’est bon ! Le vin de palme que l’on boit d’habitude est le mélange de plusieurs arbres, ici nous avons gardé le meilleur pour le déguster à midi.
Ensuite nous sommes allé voir les champs, d’arachide,
les oignons,
qui sont cultivés dans la meilleure terre du champ, par petites mottes, on a cueilli le manioc,
et on a vu…un pistachier…alors en fait ça ressemble à ça,
de la taille d’un melon et ce que nous consommons ce sont ses graines.
On s’est aussi arrêtés prendre des vers blancs, qui habitent dans les anciens palmiers qui ont servi à faire du vin, pour les attraper on découpe le tronc à la machette.
On s’est aussi arrêtés prendre des vers blancs, qui habitent dans les anciens palmiers qui ont servi à faire du vin, pour les attraper on découpe le tronc à la machette.
le retour fut pépère, entre les arbres et par dessus les petites rivières.
Après touts ces efforts c’était l’heure de manger, manioc , vers blancs et poisson au menu, accompagné du vin de palme, que des trucs frais quoi !
dans l'après midi on est allé voir les champs de cacao, contrairement à ce qu'on pourrait croire le cacao n'a pas du tout le gout de chocolat (eh non!), on casse la coque et on suce les graines. Pour en arriver au chocolat il faut faire sécher les graines et les broyer, cette opération n'a pas lieu au Cameroun.
on a aussi cueilli des pamplemousses, énormes!, des mandarines, des oranges, des clémentines, des prunes (enfin c'est pas les memes aue chez nous, rien à voir, on les mange le plus souvent grilées avec une banane, grillée aussi). J'ai vu un bébé ananas.
Wow ! Elles sont tops ces photos.
RépondreSupprimerDis donc, tu les fais cuire les vers blancs ? Non chais pas, ça m'interpelle :)
Sinon c'est assez la classe de voir là où a vécu Le Lion des Pow Wow.
Je remarque que comme un humain, un bébé ananas, c'est tout rose.
Bisous bisous =)
ENFIN, tu as pu goûter le cacao ! :)
RépondreSupprimerMerci pour les photos !
Luce