samedi 31 juillet 2010

les métiers du Wouri

En remontant le Wouri (fleuve) pour aller à Djébalé (c.f. article Djébalé) nous avons rencontré une éultitude de pirogues, des grandes et des ... petites (bravo!) à moteur ou à ... pagaies (comme la notre). et en parlant avec nos guides nous avons découvert des tas de métiers.
L'afrique est le pays des métiers, tout le monde se débrouille pour faire son petit buisness, alors en attendant la liste de mes préférés, voici déjà ceux du Wouri.



Il y a bien sur les pêcheurs, entre deux et trois par pirogues, qui pêchent au filet. Ils revendent ensuite le poisson au marché. Celui-ci est fumé et vendu.
Pour pouvoir fumer le poisson il faut du bois, nous avons rencontré une pirogue pleine ( à la limite de couler à vrai dire ) de bois qui venait de la mangrove. Le bucheron d'eau douce avait une tronçonneuse et se sert sur les ile désertes du fleuve. en passant on repéré des tas de petits passages menant vers l'intérieur des iles. cependant ce n'est pas du tout excessif, la végétation a le temps de se régénérer.
il y a aussi les pecheurs à la ligne, qui posent des lignes pleines d'hameçons dans les branches aui surplombent le fleuve.
Enfin le métier le plus impressionnant est celui de pêcheur...de sable. c'est ceux qui ont les plus grosses pirogues, elles peuvent contenir tout un camion benne. les hommes plongent en apnée et passent leur journée à remonter des seaux de sable, un camion correspond environ à 500 plongées, et un plongeur les fait dans la journée!
au dessus un plongeur sur sa pirogue et ci-dessous le débarcadaire, le sable est ensuite vendu pour le batiment.

Djebale


aujourd'hui première expérience du Cameroun profond, une vrai aventure!
Nous passons le week end à Douala avec Lucile et nous avions décidé d'aller visiter un petit village perdu sur une ile de la mangrove : Djebale.
Nous nous rendons donc au port en taxi, premier étonnement il ne connaissait l'existence ni du port, ni de l'ile dont nous lui parlions. Sur place nous trouvons donc un marché, et un guide ( c'est à dire un mec qui a repéré les pauvres touristes que nous sommes et qui s'est fait un plaisir de nous renseigner pour trois fois rien), il nous emmène au port, nous trouvons le propriétaire d'une pirogue, nous négocions le prix ( "ce que tu nous propose est trop cher" "oui mais c'est loin, et à la rame..."... " bon OK, va pour 15 000 aller retour").
Le tout s'est fait dans un drole d'atmosphère mêlée de curiosité ( c'est des blancs!), d'interet ("vous me devez quelque chose, je ne vous ai pas guidé mais j'ai surveillé vos arrières") et de rancoeur (de la part des autres propriétaires de pirogues).
Donc nous partons à la pagaie, pour une bonne demi heure à remonter sur le bord du fleuve pour éviter les courants, en admirant toute la flore et les petites choses qui se passaient atour de nous, puis nous arrivons au village.


Coup de bol un des membres de l'équipage (ils étaient 3), Samy, est du village, mais il n'y était pas retourné depuis 3 ans car il est dans un centre de formation de foot, il retrouve sa famille quand elle vient à Douala, les jours de marché. dès que nous débarquons un gamin se jette sur Lucile pour lui faire un énooooorme calin, c'était mignoooooooon! elle s'en est toujours pas remise.


Puis nous avons rencontré la femme du patriarche (le patriarche viendra plus tard) et vu toutes les maisons du village, dit bonjour aux personnes présentes (la plupart étaient à Douala, pour le marché), visité l'église, l'hopital, l'école, les plantations d'ananas, manioc, bananes... malheureusement l'ancien Baobab est tombé il n'y a pas longtemps.


Nous étions sur le point de repartir, pressés par la marée qui allait empêcher de se laisser porter par le courant, lorsqu'on nous a demandé d'entrer dans une des maisons. Nous y attendaient deux hommes : le secrétaire du village et le patriarche, apparemment un peu vexés que nous ne soyons pas passés les voir. Ils nous ont expliqué qu'il est important de savoir qui passe dans leur village, en cas de problème, pour etre au courant des choses, et puis simplement pour connaitre les gens qui s'intéressent à leur village. Nous avons eu une longue discussion, assez amicale, ils nous ont offert de leur whisky (très bon d'ailleurs) et une noix de coco (à Lucile, qui n'a voulu la laisser porter par personne), puis nous sommes repartis, poussé par le courant et les chants des rameurs.
Ce fut un moment merveilleux d'échange et de de découverte, dans un autre monde que le notre, et jev ous fait passer le éessage de N'doki Michel (le doyen) : vous etes les bienvenus à Djebale!

vendredi 30 juillet 2010

premier pas : l'avion!





bon, Swiss air, c'est de la balle.
confort : bien
gens : bien
repas : bien ++
et surtout un ptit écran intégré dans ton siège pour pouvoir choisir le film que tu veux, ou ta musique, ou ton sport, ou faire des jeux...Bref, c'est FAT!

spéciale dédicace à élé, avant de partir vers le Cameroun (un pays au climat plutot chaud) on avait droit à la marche de l'empereur sur tous les écrans...va savoir pourquoi.

jeudi 29 juillet 2010

ne vous en faites pas!

je suis bien arrive! le voyage s'est trés bien passé! l'accueil était trés chaleureux, resto, rigolade, tout ça...!
je raconterai le reste plus tard, on y retourne!
la bise à tous!
robin

lundi 26 juillet 2010

Allez ZOU! Comme dirait l'autre.


l'heure du départ approche, et dans moins de 24h je m'envole pour le CAMEROUN! hop là je suis chaud, c'est cool, tout va bien se passer!
De toute façon je risque rien, j'ai de l'antimoustique, une moustiquaire (aussi efficace contre les araignées, cafards, scorpions...), 4 vaccins dans les veines et 5 mois de traitement antipaludéen (une maladie qui donne des sortes de grosses crises de fièvre à vie...)!
Te voici donc sur mon blog (le titre c'est surtout pour foutre les boules aux expat' qui sont partis dans des pays nordiques, suède, danemark, norvège, laponie, paris...) et vu que je suis gentil je vais commencer par présenter Solidarité technologique (SoliTech pour les intimes), l'association avec laquelle je pars, et puis ma mission, pour touts ceux qui en ont eu marre de m'écouter mais qui voudraient pas poser des questions bêtes.

SoliTech
c'est une association française (loi 1901), reconnue d’intérêt général, dont la vocation est de permettre aux jeunes défavorisés dans les pays en voie de développement et plus particulièrement en Afrique "l'accès à la dignité par l'outil et le savoir" (Léon Darley).

Son action principale est de favoriser l’accès au travail et à l’auto-emploi des jeunes défavorisés en Afrique sur la base de matériel informatique réutilisé et de la mise en place localement de formations professionnelles appropriées.

Pour ce faire l'association a monté sur place une école qui forme les élèves à la maintenance informatique (bientot aussi à la bureautique), leur trouve des stages et fournit à la fin un diplome de plus en plus reconnu.

En parallèle, le matériel récupéré auprès d’entreprises est remis à niveau dans le cadre des ateliers pratiques de la formation dispensée par Solidarité Technologique et fourni, à titre gratuit, aux apprenants formés par l’Association pour leur propre besoin de création de micro-entreprises, ou mis à disposition d’établissements scolaires sélectionnés, avec des étudiants formés par l'association comme enseignants et responsables techniques des salles informatiques au sein des écoles publiques bénéficiaires.

Les buts recherchés par l'association sont donc :

  • la création d'emplois locaux comme moyen de lutte contre la pauvreté et l'émigration désabusée
  • la réduction de la fracture technologique comme vecteur de progrès et de développement
  • la réutilisation de matériel informatique qui n'est pas en fin de vie.
Mais, parce qu'il y a un mais, SoliTech voudrait développer en parallèle un atelier de démantèlement informatique pour recycler les ordinateurs en fin de vie (ceux des entreprises au Cameroun ou ceux qui pourrissent dans les décharges sauvages).
Et c'est LA que nous intervenons (avec Lucile, Kelly et Vico) pour faire une étude de la faisabilité de la mise en place de cet atelier et son dimensionnement (du GI du vrai en somme). En parallèle il y aura à faire de la formation, prendre des contacts avec des industriels...enfin ça va etre FAAAAT!

Pour ceux qui veulent me contacter, j'aurai une bonne connection à Douala pour Skyper, par contre à Yaounde rien n'est moins sur...Il existe des cartes prépayées qui s'appellent : Carte Kartel, en vente à la poste (ça fait quand meme du 0.11€/min) mais bon quand on aime...

Maintenant que c'est dit je retourne à mon sac, à plus tard les copains!